Depuis quelques temps circulent sur les réseaux sociaux des images montrant à quel point seule l’Europe envisage de supprimer les moteurs thermiques tenant par là-même à ridiculiser une démarche, pouvant certes faire l’objet de débats à bien des points de vue, mais indispensable dans ses objectifs.
Nous entendons même des climatosceptiques se faire désormais appeler des climato réalistes !
De qui se moque-t-on ?
Parallèlement, la crise immobilière brutale que nous vivons actuellement provoque deux réactions contraires :
Le repli sur soi, la tête dans le sable, on ne fait plus rien, ça va passer. Cette position, le postérieur en l’air, reste le meilleur moyen de subir bien des désagréments. Nous pouvons même observer des remises en question de vérités scientifiques climatiques et de leurs conséquences sur les actifs immobiliers.
La compréhension de la situation et des opportunités ainsi que des enjeux associés. Écouter, comprendre, mesurer, organiser, se faire accompagner et agir puis encore mesurer, adapter, … véritable attitude active, me semble être la voie du succès confirmée par le passé.
Le report à plus tard des questions relatives à la connaissance des actifs immobiliers dans leurs qualités intrinsèques et non uniquement financières semble dangereux et avant-coureur de grandes déceptions, certes reportées de quelques années… ou seulement de quelques mois. De même, toute la frénésie provoquée par le décret tertiaire montre à quel point la réglementation et la régulation sont vecteurs de transformation. Il ne faudrait pas pour autant occulter tous les autres sujets en adoptant une attitude réactive et non anticipative.
Par exemple, la régularisation des incohérences juridico foncières prennent du temps et doivent s’analyser et se gérer en dehors de toute période d’arbitrage.
Une gestion fine de GTP (Gestion Technique du Patrimoine) peut se mettre en œuvre dans une période creuse plus que dans une période d’euphorie.
L’attente et le report au lendemain ne sont pas de bonnes solutions. Sauf à se préparer à une réglementation brutale et contraignante mettant en danger tout un pan de l’économie qui n’aura pas voulu s’adapter sans contrainte. Prenons l’exemple des dark kitchen : une réglementation trop forte, trop vite et le secteur est quasi en état de mort cérébral (indépendamment de ce que l’on peut penser de l’utilité sociale de cette activité).
Le temps est venu de redonner à la science et la technique la place qu’elles ne doivent jamais quitter : éclairer des situations et proposer des solutions.
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